Vous vous en savoir plus sur la fonctionnement et la vie des éditions ? N’hésitez pas à poser vos questions. Une FAQ est organisée chaque début d’année sur nos réseaux sociaux.
- Combien de livres avez-vous édité ?
À ce jour la maison a édité 38 livres. Pour 2020, nous avons déjà 6 nouveaux titres de prévus, dont 3 qui vous ont été présentés…
- Qu’est-ce qu’une maison d’édition indépendante ? Indépendante de qui, de quoi ?
Question très pertinente ! Une maison indépendante, c’est une maison qui ne dépend pas d’une autre maison plus importante ou d’un groupe éditorial plus vaste. Se présenter ainsi, c’est souligner plusieurs choses : d‘abord le fait que la maison navigue seule, en autonomie administrative et financière et que son éditrice effectue ses choix de publication librement : sans directives commerciales, contraintes hiérarchiques ou comptes à rendre en terme de résultats des ventes. Avec l’indépendance, on peut éditer « au feeling », et après, ce sont les lecteurs qui prennent le relai, les choix ne reposent pas sur un petit panel d’initiés qui prétendrait savoir ce qui est bien, ce qui ne l’est pas, ce qu’il est nécessaire intellectuellement ou commercialement d’éditer… Le revers de cette indépendance, c’est de vivoter hors des circuits principaux et de ne pas faire bénéficier nos livres d’une diffusion plus importante en librairie.
- Quelle est votre ligne éditoriale ?
La Rémanence est une maison de littérature généraliste, donc forcément, la ligne est vaste et ses contours ne peuvent être précisément définis… Sa spécificité tient peut-être à mêler des écrits techniquement assez divers mais que relie entre eux la volonté de publier des histoires qui nous parlent de vies, de parcours, de la société, de ce que nous sommes, et qui nous instruisent ou nous questionnent au-delà du divertissement de la lecture. Mais, c’est un peu le cas de toute littérature, non ? En tous cas, nous proposons des écrits non clivants, essentiellement réalistes, parfois engagés mais toujours orientés vers l’ouverture, le partage de vécus et d’expériences. Une attention particulière est portée à la fluidité des textes, à leur capacité à embarquer facilement le lecteur.
- D’où vient le nom de la Rémanence ?
D’une longue réflexion… et d’une bonne suggestion d’un proche ! Il fallait trouver quelque chose de significatif, et qui colle au projet de la ligne un peu humaniste. L’idée de « rémanence », que nos livres laissent une petite trace, était séduisante, l’est toujours, et continue de motiver le travail nécessaire à la vie des éditions.
- Quel est le plus difficile quand vous choisissez un manuscrit ?
Le choix d’un manuscrit n’est pas difficile. Les choix s’imposent très facilement. C’est l’avantage de l’indépendance : on édite ce qu’on veut. Le plus difficile est plutôt de gérer tous les manuscrits qui arrivent. Il a fallu accepter de ne pas pouvoir tout lire en détail, de ne malheureusement pas pouvoir répondre à tous les auteurs, de devoir effectuer un tri et certains aspects arbitraires de ce tri : écarter ou lire entièrement un manuscrit peut parfois ne pas tenir à grand-chose. Mais quand vous avez au moins 5 livres à découvrir quotidiennement (en plus de l’envie de garder quelques lectures « personnelles »), le tri est forcément rude. Désolée pour tous les auteurs auxquels je ne réponds pas et merci à tous ceux qui nous soumettent leurs écrits.
- Y a-t-il une date de sortie pour le prochain roman de Raphaël Bée ? Et quel en sera le thème ?
Rien de prévu encore, mais ça se pourrait bien dans l’avenir. Qu’en dit Raphaël Bée 😉
Note d’actualisation : Oui, un nouveau roman de Raphaël Bée se profile pour 2021…
- Comment choisissez-vous vos manuscrits ?
Comme évoqué, il y a un tri sévère mais les choix sont naturels, instinctifs, pas « prise de tête ». La lecture des manuscrits reste un plaisir. Le regret est de ne pas pouvoir éditer un peu plus au vu de tous ce que nous recevons, de manquer de temps pour communiquer avec certains auteurs lus mais non édités, et d’avoir des délais de sélection et de parution assez longs pour nos auteurs. Mais avec une seule éditrice… qui sait, un ou une associée viendront peut-être un jour en renfort !
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